Implosion

25 septembre 2008

-Frédéric... Je doit te parler.

-Je t'écoutes Alféa.

-Frédéric, tu est vraiment un petit garçon intelligent, donc je ne vais pas chipoter, voilà je vais annoncer a papa que je vais a l'unif.

-Ha.

-Je sais Une fois que je serais partie ça va changer ici!

-C'est l'anniversaire de papy, mamy et Bloom, tu ne reste pas?

-Tu sais j'ai un petit ami, il me manque beaucoup.

-J'ai peur Alféa!

-Il ne faut pas.

-Papa ne m'aimes pas.

La jeune fille n'essaya pas de mentir a son frère, il avait raison et ce serait l'insulter de le contredire, il était assez malin pour savoir ça.

-Fredéric...Quand je vais partir...

-Je sais. Maman va partir aussi.

-Tu est trop jeune pour être aussi lucide. Papa ne sait même pas qu'il a la chance d'avoir un fils surdoué. Freddy tu est mon petit frère adoré. Promet moi que si quelques chose ne va pas, tu viendras me trouver!

-Je t'aime Alféa. Tu va me manquer, dit le gamin en pleurant.

-Il faut être fort mon grand. Dit elle en essayant de ne pas pleurer a son tour. Tu m'appelles quand tu veux. D'accord?

-D'accord.

-Qu'est ce qui se passe? Demanda Johanne en voyant son fils pleurer. Alféa? Ton père encore?

-Non maman. Je lui expliquai que j'allais partir.

-Partir?

-Oui je vais rejoindre Jared.

-Ho...L'unif... Dit Johanne.

-Je sais que ce que ça va impliquer maman. Frédéric le sait aussi.

-Pardon?

-Maman...C'est mieux pour tout le monde. Tu aurais du le quitter il y a déjà longtemps.

-Alféa! C'est ton père!

-Je sais, je l'adore, mais je ne suis pas aveugle maman.

Johanne observa sa fille. Elle avait bien changé en grandissant, c'était même étonnant de voir a quel point elle s'était assagie.

-Bon je vais essayer de le trouver.Reprit Alféa. C'est la partie la plus difficile, lui annoncer ça.

-Courage ma fille. Dit Johanne en l'embrassant sur le front. Je ne t'accompagne pas, car... enfin tu as comprit...

L'adolescente sourit a sa mère. Je crois oui.

Johanne regarda sa fille sortir de la pièce.

-Tu sais maman, je suis prêt moi!

Elle sursauta au son de la voix de son fils.

-Prêt a quoi mon coeur?

-A partir.

-On ne va pas partir!

-Tu reste avec papa alors?Pourquoi? Il ne m'aime pas, et il ne t'aime plus!

-Frédéric ne dit pas ça!

-Maman! Je le sais... Moi je veux que tu sois heureuse maman, et papa il te fait pleurer. Si j'étais plus grand je le mettrai dehors...

-Tu est adorable mon trésor.

-Tu vois! Tu va encore pleurer! Et parce que j'ai raison! Moi je ne l'aime pas! Je préfère Viktor! Lui je veux bien qu'il soit mon papa!

-Mon coeur dit Johanne les larmes aux yeux.

-Je sais bien que Viktor est amoureux de toi maman! Çà se voit quand il te regarde! C'est le contraire de papa.

-Frédéric... Johanne serra fort son fils dans ses bras. Mon coeur je t'aime tant!

-Papa?

-Oui Princesse?

-Je peut te parler?

-Toujours ma belle!

-Papa... Tu sais Jared est parti pour l'unif.

-Oui Jared...A propos Alféa... J'ai deux trois garçons qui...

-Papa je m'en vais.

-Quoi?

-Je part a l'unif.

Il soupira. Ça devait arriver un jour. Tu est sure de toi?

Elle acquiesca.

Fred serra sa fille dans ses bras.

-Tu vas me manquer.

-Toi aussi papa! Mais je te téléphonerai!

-Tout les jours?

-Heu j'essayerai.

-Si tu ne le fais pas je le ferai.

-Je le ferai papa! Et je viendrais te voir aussi!

Fred senti son coeur se serrer a penser que sa fille partait vivre sa vie loin de lui.

-Papa?

-Oui Princesse?

-Essaie d'être gentil avec Freddy et avec maman aussi.

-Je t'aime Alféa, lui dit il simplement.

Pendant que tout le monde disait au revoir à Alféa, Marcus décrocha le téléphone.

-Tu téléphone a qui mon chéri?

-Au Colonel.

-A Viktor?

-Tu l'appelle par son prénom toi? Fit Marcus a sa femme.

-Heu...Mais..

-Chuuut... Allo? Colonel Boos?

-...

-Marcus Tonkeys ici. Le père de Johanne.

-...

-Ça vous dirait de vous joindre a nous pour notre anniversaire?

-...

-Parfait! Je compte sur vous alors! N'apportez rien! Votre présence sera bien suffisante. A ce soir.

Et Marcus raccrocha.

-Mais a quoi tu joue Marcus? Demanda Yolanda.

Il lui sourit et entraina sa femme a l'extérieur pour aller dire au revoir a leur petite fille.

Un peu plus tard Johanne eu un choc en découvrant Viktor dans son salon.

-Vik! Mais qu'est ce que tu fais là?

-Ton père m'a invité pour son anniversaire si j'ai bien comprit.

-Papa?

-Oui, c'est étonnant je le connait à peine.

Puis Johanne comprit... Papa soupira t'elle.

-Quoi un problème?Tu a l'air contrariée que je sois là.

-Non!

-Au contraire je suis ravie que tu sois là! Dit elle en le prenant dans ses bras.

Viktor j'ai peur... lui souffla t'elle a l'oreille.

-De quoi ma belle? Ton mari? Dit moi...

-Non... Alféa est partie a l'unif.

-Ho...Et il le prend comment l'autre empaffé?

-Viktor! Elle soupira. Ça va. Je ne pense pas qu'il se rende compte que le lien qui me gardait prêt de lui est cassé.

-Ha... J'ai comprit pourquoi ton père m'a fait venir! Il sait pour nous deux?

-Non c'est ça qui m'étonne.

-Tu sous estime ton père je pense ma chérie.

-C'est fort possible. Je n'ai jamais été très douée pour comprendre les hommes.

Viktor lui caressa doucement les cheveux en ne la quittant pas du regard. Cet homme l'aimait, elle le voyait dans ses yeux. Elle senti son coeur battre plus fort dans sa poitrine. Elle aussi elle était folle de lui. Folle de rester ainsi dans ses bras alors que Fred pouvait entrer a tout moment... Mais elle ne pouvait se détacher de lui.

Ils s'embrassèrent dans le salon, oubliant le reste, l'endroit où ils étaient, si ils allaient être surpris ou pas. Peu leur importait.

-Bien fit Fred en entrant dans la pièce et en les voyant. Quelle journée riche en surprise!

-Fred, fit Johanne mal à l'aise.

-Quoi? Tu me trouve assez con pour que je ne me doute pas que t'avais un amant?

Je m'attendait juste a mieux de ta part... mais note qui se ressemble s'assemble...

Viktor fit un pas en avant prés a en découdre avec Fred.

-Non! Intervint Johanne. Fred.... Tu doit avouer que nous deux...

-Que quoi? Tu veux toujours divorcer ma chérie? Dit il méchamment. Mais non! Jamais! Alféa est partie, mais il me reste Frédéric!

-Fred! Fit Johanne les larmes aux yeux.

-Tu part si tu veux mais je garde le gamin.

-Non! C'est mon bébé, tu ne l'aimes pas! Jamais je ne te le laisserais!dit elle en pleurant.

-Essaye Johanne!

Viktor qui était resté en retrait sur la demande de Johanne n'en supporta pas plus , et décida d'intervenir.

Il attrapa Fred par la chemise, mais il n'eut pas le temps de dire un mot que Fred le frappa dans le bas du ventre. Il fut souffler par la traitrise de l'attaque et Fred en profita pour le frapper a la mâchoire. Seulement Viktor était entrainé au combat, et une lutte s'engagea dans le salon, sous les yeux terrifiés de Johanne qui n'osait pas regarder.