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Conjugal ville saison 3
30 septembre 2008

L'adolescence de Jim

1

 

-Waw Jim... Si je m'attendais..

-Bah... C'est toi l'autre jour qui m'a dit que tu voulais me voir en costume... Bon d'accord je ne suis pas vraiment en costume...

-Tu est magnifique Jim.

-T'est sympa de te prêter  au jeu et d'avoir mis le tien aussi.

-Tu demande et j'exécute mon amour.

-On s'assied?

-Ok.

2

-Harlem... Je voulais te dire merci.

-Pour?

-L'autre jour au mariage de Franck et Russel, je t'ai raconté une partie de mon passé. Et je t'avais promis de te raconter la suite, ce que je n'ai pas encore fait. Et je te remercie d'avoir été patient.

-Ce n'est rien! J'ai le temps moi! Et tu le racontes si tu veux! Je ne te force pas!

-C'est pour ça que je te dit merci. Et c'est pour ça que je vais te dire le reste.

-Je t'aime Jim, ne te sent pas forcé de...

-Non... Laisse moi parler.

-OK.

3

J'en étais arrivé au moment ou ma mère nous avait surprit Marc et Moi. J'avais osé lui faire face. Ce que j'ignorai c'est qu'elle ne supportait pas la rébellion. Elle allait me le faire payer... Et cher...

Je n'ai pas comprit de suite, je n'avais que 15 ans... Quand j'ai vu l'ambulance arriver je n'ai pas imaginer une seconde que c'était pour moi.

Elle avait téléphoner a un de ses amis médecin, et je ne sais comment, elle l'a persuadé que j'étais devenu fou.

Quand les infirmiers se sont approcher de moi, je ne me suis pas méfier. Mais quand j'ai comprit c'était trop tard, le plus costaud m'avait ceinturé et l'autre m'a fait une piqure. Puis le trou noir.

4

Quand je me suis réveillée, j'étais dans une pièce au murs nu. Pas un seul meubles autour de moi. J'étais désorienté, mais j'ai vite comprit où je me trouvais.

Je me suis dit que ce n'étais pas possible, que ma propre mère ne pouvait pas m'avoir fait enfermé dans un asile! Que les médecins allaient se rendent compte que j'étais sain d'esprit.

Pour moi qui avait été coupé de tout je n'imaginais pas que dans l'esprit de ma mère être homosexuel était une aberration, d'ailleurs je ne connaissais même ce mot. J'étais amoureux d'un mec, je ne voyait pas où étais le mal.

5

Ma mère avait gagné. Les médecins la croyaient elle... Pas moi.

Elle leur a dit que je faisais des genre de crise, que j'étais violent, et je ne sais quels autres mensonges.

Bien sur moi je disais le contraire... Je leur ai parlé de Marc. Elle leur a dit que Marc n'existait pas, que c'était mon ami imaginaire... A chaque chose que je disais, elle me cassait. Résultat, j'ai été qualifié de schizophrène précoce.

6

-Je ne comprend pas Jim. Les médecins ne t'ont pas vu seul?

-C'était une clinique privée, subventionnée en grosse partie par la société de ma mère. Elle était la reine là bas...

-Et tu y est resté longtemps?

-Trois ans.

-Merde... Trois ans...

Jim soupira...

7


 

Cela faisait un ou deux mois que j'étais enfermé là quand un nouvel infirmier en chef a débarqué.

Il m'a fait sortir de ma chambre et ma conduit dans une pièce identique a celle où je m'étais réveillé le premier jour.

-Jimmy Jimmy Jimmy... J'ai eu la trouille quand il m'a dit ça. Et ça l'a fait rire.

Ta maman est un cas, joli Jimmy.

-Vous connaissez ma mère?

-Un peu... Assez pour savoir qu'elle aime bien t'appeller ainsi... Jimmy Jimmy Jimmy. Trois fois... Elle est un peu folle non?

-Maman, n'est pas folle!

J'étais encore jeune, et c'était ma mère. Je ne voulais pas qu'on l'insulte.

8

 

-Non ta mère n'est pas folle. Il parlait doucement. J'étais si naïf, sur le moment j'ai cru que j'avais trouvé un ami. Mais non...

Ta mère n'est pas folle...C'est toi le fou...

-Non!

-Chuuut... Tu ne vas pas me contredire... Joli Jimmy. On peut être ami nous deux...

9

Quand j'ai comprit ce qu'il entendait par « ami » je l'ai repoussé.

Ça la fait rire...

Jimmy marqua une pause dans son récit et reprit.

10

-Jimmy Jimmy Jimmy.... Tu vois cette pièce où on est? C'est une cellule d'isolement. Insonorisée. Rien pour se blesser. Pas de fenêtre. Juste la porte, fermée par mes soins.

En effet j'avais beau regarder autour de moi, j'étais coincé là avec ce mec. Je ne savais pas ce qu'il voulait, mais il me fesait peur.

-C'est magnifique non? On n'est rien que nous deux mon joli Jimmy. On peut s'amuser tant que l'on veux personne n'entendra.

11

Harlem était atterré par ce que Jim lui racontait.

-Putain.... Si je tombe sur ce mec je le tue...

-Tu n'auras pas a faire ça mon coeur. Il est mort. Il s'est suicidé.

-Jim... Merde t'étais qu'un gamin! Ça a duré longtemps?

-Plus d'un an....

-Et t'as rien dit a personne?

Jimmy sourit... Bien sur que si... Mais personne ne me croyait. Délire de persécution liée a ma maladie... paranoïa aigüe... J'ai eu droit a tout.

Qu'est ce que la parole d'un gamin shizo face a un employé modèle?

-C'est dégueulasse. Jim... Je ne sais pas quoi dire...

12

J'ai essayé qu'il arrête tout ça. J'ai même essayé de me battre... Mais avec les médicaments qu'on me faisait prendre, je manquait de coordination.

J'ai essayé de le supplier... Mais rien, quoique je fasse j'étais sa chose, son jouet. Mais un jour il en a trop fait.

13

Il m'a conduit cette fois là dans la chambre d'autopsie. On n'y pratiquait jamais mais cette fois là il eu une exception. Il fallait nettoyé la salle et il s'était porté volontaire.

Je te passerais les détails de ce qu'il m'a fait. Mais c'était trop et je me suis rebellé. Il m'a fichu une de ces raclées!

-Jimmy Jimmy Jimmy... Il avait prit l'expression, a force de se moquer du tic de ma mère.

Tu t'est fait ça tout seul pigé? Tu as glissé... Tu inventes ce que tu veux.... De toute façon tu connais la règle....

Oui je la connaissais, c'était moi le cinglé...

14

Il m'a raccompagné dans l'aile du bâtiment où il y avait ma chambre, et il m'a abandonné là.

J'allais entré dans ma chambre quand un nouveau médecin m'a accosté.

-Hola jeune homme! Où vas tu comme ça?

-Chambre 371.

-Non, je ne parle pas de ça. Fais voir. Mais qui t'as fait ça?

-Personne madame.

-Personne?

-Non madame, j'ai glissé.

-Tu as glissé? Et où as tu glissé pour te blesser ainsi?

-Dans... Dans... Je ne sais plus madame.

-Tu saigne encore, tu as la mémoire courte.

Tu t'appelle comment?

-Jim, madame.

-Jim? Jim.... Elle regarda sa liste.

-Ramin?

-Oui madame.

-Je vois... C'est moi qui m'occupe de ton dossier maintenant. Et bien Jim on va commencer par soigné cette vilaine plaie et puis on parlera? D'accord?

15

-Cette femme m'a sauvé. Pour la première fois j'étais content que l'on ne me croit pas. Elle avait bien comprit que c'était impossible que je me soit fait cela en tombant. Elle a reprit mon dossier depuis le début, elle a vu les rapport de son confrère. Mes soi disant délires concernant le balafré.

Elle a découvert que je n'étais pas le seul gamin a être passé dans les griffes de ce pervers.

Mais ce lâche s'est suicidé quand il a vu que ça tournait mal pour lui.

-Et pour ton internement? Elle a bien du voir que tu n'étais pas fou!

Jimmy sourit tristement a Harlem.

-Ce mec m'a détruit Harlem. Je n'étais pas fou en entrant là bas, mais je le suis devenu. Je fesai des cauchemars, j'avais des hallucinations a cause de mes médicaments, j'ai fait une dépression...J'ai essayé de me suicidé, j'aurai fait n'importe quoi pour lui échappé.

-Putain souffla Harlem, tout ça a cause de ta coincée de mère! Et t'est sorti a 18 ans?

-Oui c'est ma tante Lisa qui m'a fait sortir. Elle ne savait pas que sa soeur avait fait ça. A l'époque elle était a l'université et elle se fichait un peu de savoir ce qui se passait dans sa famille. Mais à la fin de ses études, elle est revenue vivre au manoir, et ma mère lui a dit où j'étais.

16

Je te la présenterais, elle a l'air froide et austère mais c'est une femme géniale.

Elle m'a fait revenir à la maison.

-Et ta mère?

-Curieusement ma mère s'est découvert une subite passion pour les voyages. Elle n'était jamais là. Les rares fois ou je la voyait elle m'ignorait ou m'insultait.

Puis ma tante s'est mariée et est venue s'installé a Conjugal. J'ai repris des études, et par après je suis venu vivre un temps chez elle. J'ai trouvé le job ici... le reste tu connais.

17

Harlem se leva sans un mot et se dirigea vers la fenêtre.

Jim se sentait soulagés c'est la première fois qu'il racontait tout a quelqu'un. Même Franck ne savait rien du balafré.

Il observa Harlem, et eu une angoisse. Et si il le laissait tomber maintenant?

Jim se leva et se dirigea vers son petit ami.

18

-Harlem?

Le garçon se retourna, il prit les mains de Jim dans les siennes.

-Promis , plus jamais je ne t'appellerais... Enfin... Tu sais.

-Tu reste avec moi malgrès tout?

-Tu rigole? Bien sur! Je sais que tu n'est pas fou! 

-Je doit prendre quand même des médicaments.

-Mais un jour tu n'en aura plus besoin. Je ne sais pas comment Jim, mais j'arriverai a te guérir!

19

-Tu est si gentil Harlem. Et si beau... Tu est mon meilleur ami depuis le premier jour, tu ne m'as jamais jugé, tu a toujours été là pour moi.

-C'est bêtement parce que je t'aime.

-Bêtement... Je ne veux pas te perdre Harlem.

-Y'a pas de raison Jim.

-Tu vas pouvoir mettre ça sur le compte de ma folie, mais si on se mariait?

-Quoi?

-Je t'aime et j'aimerais resté avec toi pour toujours, c'est toi mon homme. Tu veux bien?

-Se marier? Nous deux?

20

Je ne pensai pas à ça... Mais c'est une idée géniale Jim!

-Sérieux?

-Je t'aime , bien sur que je suis sérieux! Et il embrassa son fiancé.

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